Halal étourdi : WMCO lance un sondage auprès des consommateurs musulmans dans le monde
En Europe, leurs efforts sont aussi soutenus et encouragés par la politique de l’Union vis-à-vis des droits fondamentaux des minorités musulmanes, en la matière. Des grands moyens sont déployés, en Europe, pour aboutir à l’interdiction de la méthode prophétique du sacrifice des animaux. Les minorités musulmanes sont sommées d’assommer les animaux et d’admettre que l’abattage rituel est incompatible avec le bienêtre animal. De plus en plus de pays non-Musulmans interdisent l’abattage rituel, en toute contradiction avec les droits aux libertés religieuses. En l’absence de statut légal clair du halal sur le marché mondial, ces pays continuent sans difficulté l’export de leur Halal étourdi aux pays musulmans. Les consommateurs musulmans partout dans le monde sont alors appelés à travers ce sondage de signaler leurs vrais besoins et exigences en terme de viande halal. C’est un premier pas pour mettre fin à certaines thèses des détracteurs du halal. Ces derniers sont allés jusqu’à s’exprimer au nom des consommateurs musulmans pour affirmer que nous serions favorables à électrocuter nos animaux et leurs fracasser le crane avant ou juste après l’acte prophétique du sacrifice. Lors de l’Aid Al-Adha dernier (2015), l’association animaliste belge (Gaia) a présenté un sondage indiquant que 50% des musulmans belge seraient d’accord pour électrocuter leurs agneaux de l’Aid. Elle a eu gain de cause pour imposer aux musulmans d’assommer les agneaux dans les abattoirs temporaires. Or les musulmans belges ont décidé de Boycotter le mouton étourdi. Cet appel au Boycott a eu un tel succès à en croire que le sondage de Gaia n’était qu’une simple manipulation.
>> THE PRODUCTION OF HALAL MEAT IN POLAND <<
06 December 2015 – AL-HAQ-HALAL
>> LA PRODUCTION DE VIANDE HALAL EN POLOGNE <<
>> PRODUKCJA MIĘSA HALAL W POLSCE <<
« La République et le Halal »
7 novembre 2015 par Asidcom
Le développement des grandes surfaces, initialisé dans les années 60, a été le moteur de l’industrialisation du marché de la viande. Ce fut un changement radical dans les règles d’abattage avec la disparition brutale des boucheries traditionnelles au profit des super et hypermarchés. Dans ce contexte, les musulmans se battent depuis plus de 50 ans pour obtenir une norme halal et organiser consciencieusement l’abattage rituel conformément à leur culte.
Cependant, l’ingérence du politique – notamment dans le domaine du halal- et les privilèges accordés à certains organismes religieux non-rigoureux et non-représentatifs ont permis que perdurent une situation anormale dans l’abattage rituel et la multiplication de faussaires sur le marché du halal. Cela continue non seulement de compromettre les droits des citoyens français musulmans, mais aussi de léser les industriels et distributeurs français qui se trouvent en difficulté à cause de cet entêtement du politique à vouloir imposer sa propre vision du halal à la communauté musulmane. Alors que le halal représente un enjeu économique important, il reste le domaine exclusif des musulmans et fait partie de leurs libertés religieuses incontestables que personne ne peut leur ôter. Ce livre expose pour la première fois l’histoire de l’organisation de l’abattage religieux musulman. Il insiste sur la nécessité de respecter l’autonomie et les libertés de la communauté musulmane. Il donne l’alerte sur de nouvelles normes européennes en élaboration qui remettront en cause le halal et l’abattage rituel. Cet ouvrage est une contribution importante pour qu’une norme indiscutable soit élaborée, approuvée, mise en œuvre correctement et protégée par une seule autorité musulmane reconnue et incontestable.
>> L’Etat Interdit l’Abattage Rituel aux Musulmans << Décembre 2015 par Asidcom
L’animal est une personne – l’abattage rituel
23 novembre 2015 par
>> Video – L’Animal est une personne <<
Certes ASIDCOM a une opinion différente de celle de l’auteur du documentaire « l’animal est une personne »,Franz- Olivier Giesbert, au sujet de l’abattage rituel des animaux. Mais, il est utile de rappeler que la position d’ASIDCOM est bien fondée sur des avis et analyses scientifiques, dont voilà quelques exemples : En 2014, suite à une revue basée notamment sur des travaux de l’EFSA (2004), du projet Dialrel (2006-2010) et de quelques publications récentes sur l’abattage religieux, appuyés sur des critères d’évaluation scientifique , les auteurs concluent qu’ « A la lumière de ces critères, il apparaît qu’aucune étude publiée à l’heure actuelle ne permet d’affirmer la supériorité de tel procédé d’abattage sur tel autre, qu’il s’agisse de protocoles selon des règles religieuses (casher et halal) ou des diverses techniques d’étourdissement. ».
En 2005, la commission des normes sanitaires de l’OIE [2] pour les animaux terrestres a constaté, dans le rapport publié par cette organisation en 2005, qu’il n’existait » aucune donnée définitive » sur le thème de la souffrance associé à la section de la gorge des animaux dans le cadre de l’abattage rituel. » [3] En 1992 s. m. Pouillaude émet la conclusion suivante : « l’abattage rituel serait donc le moins stressant des modes d’abattage. les conclusions de toutes les expérimentations scientifiques convergent vers une certitude solidement étayée : bien réalisé, l’abattage rituel est la façon la plus humanitaire car la moins traumatisante de mettre à mort un animal pour consommer sa viande. » [4] En 1983 Michel Luc (Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon) écrit sur la méthode de saignée directe dans le cadre du sacrifice rituel (nommé shehitah dans le cadre du rituel juif) : « Les réglementations françaises et européennes ne lui accordent toutefois de droit à l’existence qu’à titre de dérogation à l’obligation d’abattage avec étourdissement préalable. on peut s’étonner de ce statut précaire, car les résultats des recherches physiologiques entreprises tant sur la shehitah que sur les autres modes d’abattage justifieraient une égalité de droit. » [5] En 1970, dans son livre « La viande », G. Thieulin a écrit « Selon le rite israélite, les bovins, solidement assujettis sur le sol ou, mieux, dans une caisse particulière de contention sont, sans insensibilisation préalable, la tête, immobilisée, étant portée en extension, égorgés d’un seul coup à l’aide d’un couteau à longue lame rectangulaire : la saignée brutale et abondante, provoque une perte de conscience quasi immédiate, par anémie de cerveau, et une mort rapide. » [6]
Aussi il est utile de préciser que :
Les mouvements post acte de sacrifice ne renseignent pas sur l’état de conscience de l’animal. Il s’agit généralement de mouvements involontaires/inconscients dus à la forte demande d’oxygène issue par le cerveau déjà plongé dans un état d’inconscience quelques secondes juste après l’acte du sacrifice. Cela n’a rien à voir avec des sensations ou ressenti de douleur par l’animal. Dans le cas d’un animal étourdi, on observe des violents mouvements post incision. Pourquoi donc ces mouvements ne sont ils pas montrés et ne sont pas interprétés comme étant signes de douleur ? La fin des mouvements post acte de sacrifice ne marque pas le début de l’état d’inconscience, mais représente plutôt le signe de la mort définitive de l’animal.
La pratique de l’abattage rituel est elle vraiment généralisée en France ?
C’est faux. C’est en effet une prétention orchestrée par l’administration, les associations opposantes à l’abattage rituel et relayée par les média. D’ailleurs, le ministère de l’Agriculture a par lui même précisé que les données du rapport confidentiel sur le pourcentage d’abattage rituel ne représentent que les cas de quelques abattoirs. La réalité sur le terrain est toute autre. ASIDCOM traite justement ce point dans son livre « La République et le Halal ». Certaines vérités sont donc rétablies afin d’éclairer l’opinion publique.
Bien évidement, ASIDCOM soutient toutes les causes animales défendues dans le documentaire « l’animal est une personne », y compris le bien être au moment du sacrifice. l’abattage religieux musulman est la Dhakat . Ce mot en arabe signifie « perfection » .
[2] (organisation mondiale phare sur le bien être animal) [3] (« Enquête sur le champ du halal », Ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, septembre 2005, page 34) [4] dr. s. m-t. pouillaude-bardon, « l’abattage rituel en france », thèse de l’ecole nationale vétérinaire de toulouse, 1992 [5] dr michel luc, « abattage rituel juif et protection animale », thèse de l’ecole nationale vétérinaire de lyon, 1983. [6] « La viande », G. Thieulin, édition Max Brezol, 1 janvier 1970 : G. Thieulin est agrégé des écoles nationales vétérinaires – Contrôleur Général honoraire des Services Vétérinaires au Ministère de l’Agriculture.
Abattage Religieux : Lettre Collectif Inter-communautaire à l’ANSES20 juin 2014 par
Dans le cadre de la coordination de ses efforts avec celles de responsables de la communauté juive, ASIDCOM Lille (membre de la fédération ASIDCOM) a réalisé plusieurs démarches relatives au libre choix d’exercer l’abattage religieux (cacher et halal) en France et en Europe. L’association a co-signé un courrier avec Dr Alexandre Feigenbaum et le Grand Rabbin M. Bruno Fiszon. L’objectif de ce courrier adressé à l’ANSES [1] est de faire connaitre les conclusions d’un rapport sur l’évaluation des procédés d’abattage des animaux, qu’était adressé le 28 mai 2014 aux autorités danoises, suite à l’interdiction des abattages sans étourdissement préalable au Danemark en février 2014. Des critères d’évaluation de la littérature scientifique discutant les modes d’abattage sont établis.« A la lumière de ces critères, il apparaît qu’aucune étude publiée à l’heure actuelle ne permet d’affirmer la supériorité de tel procédé d’abattage sur tel autre, qu’il s’agisse de protocoles selon des règles religieuses (casher et halal) ou des diverses techniques d’étourdissement. Nous avons informé de cette situation les autorités danoises »